Comment vont les tatous géants en Amérique du Sud ?

Le PAL aide financièrement The Giant Armadillo Conservation Program à créer la brigade de pompiers communautaires dans l’objectif de protéger 1500 km2 de Nhecolândia Pantanal. Depuis fin mars, deux expéditions ont été menées par l'Institut de Recherche Écologique :

• La première pour vérifier les grilles de pièges photographiques et remplacer les piles et les cartes
• La deuxième, plus longue, fin mai, pour rechercher et surveiller les tatous géants.

Malgré la sécheresse depuis fin mai, l’équipe de The Giant Armadillo Conservation Program a retrouvé tous les animaux qu'elle surveille actuellement (3 femelles et 2 mâles) grâce à leurs appareils de télémétrie. La plus jeune femelle, Sara, a trois ans. Elle occupe toujours le territoire de sa mère, mais ne devrait pas tarder à le quitter, d'après les données observées. Les équipes voudraient donc continuer à la suivre, malgré l'implant de courte portée. Auparavant, la trace de 2 animaux avait été perdue pour ces raisons.

D’autre part, la mère tatou géant devrait bientôt accoucher ! C'est une excellente nouvelle car les tatous géants se font de plus en plus rares : dans la réserve de Sooretama, ils ne sont plus que 2 ou 3. C'est pourquoi l'association collabore avec des ONG afin d’essayer d'augmenter la protection de la réserve de Sooretama et surtout d'empêcher qu'une deuxième autoroute soit construite à travers le parc. On déplore que la déforestation ait augmenté de 43% depuis 2019, menaçant davantage la survie des tatous géants dans le Pantanal. En 2020, 0,5 hectare de Pantanal a été perdu chaque jour.

 

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